Un très beau triptyque du maniérisme Flamand - sous l'influence du Maître de 1518, Pieter I Coecke van Aelst et du Maître de l'Adoration d'Utrecht

Un triptyque représentant l'adoration des mages et attribué à l'atelier de Pieter I Coecke van Aelst (1502-1550) est proposé à la vente pour la seconde fois chez Bernaerts le 6 mai 2019.

Il a été invendu lors de la précédente vente "Maitres Anciens" du 10 Décembre 2018 avec une estimation comprise entre 60 000 et 80 000 €, lot 121






















Il est à nouveau mis en vente cette fois-ci avec une estimation attractive comprise entre 15 000 € et  20 000 € , lot 2.

La description de Bernaerts est complète et fait référence aux nombreuses variantes empruntées au Maître de 1518 puis reprises par son beau-fils (Pieter I Coecke van Aelst) à son décès.

Aachen, Suermondt-Ludwig-Museum.



attribué au Maître de 1518 et Pieter Coecke I van Aelst c. 1520-1530- Museum Catharijneconvent


Pieter Coecke van Aelst - Musée Royal des Beaux Arts


 Les autres versions à prendre en considération :


Maître de  1518 ou Maître de l'Adoration de Lille - 1500/1520



 
Maître de 1518 - 1510/1520 Munich, Alte Pinakothek
  

suiveur du Maître de l’Adoration d’Utrecht


fragments de volets après Pieter I Coecke van Aelst 



volets d'un triptyque du Maître de l'Adoration d'Utrecht - localisation inconnue


Nous retrouvons donc des variantes par le Maître de l'Adoration de Lille et du Maître de l'Adoration d'Utrecht.

Ce triptyque en vente emprunte des éléments du Maître de l’Adoration d’Utrecht dans la famille des maniéristes Flamands. (cf les volets d'un triptyque) :

L'architecture du second plan, les attitudes des personnages et le raffinement de leurs vêtements.

Les effets de variation des couleurs sont très bien représentés ainsi que la richesse des étoffes.

D'ailleurs il se voit attribué une version commune au Maître de 1518 et Pieter Coecke I van Aelst ( Suermondt-Ludwig-Museum).

La version la plus proche reste tout de même celle du Museum Catharijneconvent.

J'apprécie également le cadre qui fige ce beau triptyque voué à être adjugé très prochainement au-delà de son estimation.

Il faudrait connaitre le niveau de la restauration (surement au niveau du visage de la Vierge et son arrière plan) qui a surement freiné de potentiels acquéreurs lors de la première mise en vente ?

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